Le vendredi 11 octobre, la classe 1ère 2 est allée à Bayeux dans le cadre du Prix des correspondants de guerre. Les élèves et leurs professeurs ont visité quatre expositions :
 Fort comme la guerre doux comme la paix, de la photographe Nicole Tung. Cette dernière, présente lors de la visite, a travaillé sur les moments de transition entre la fin d’un conflit et le retour à la vie « normale ». Ces images font partie d’un projet en cours traitant des séquelles laissées par l’EI en Irak et en Syrie. Le projet se penche sur les conséquences des conflits qui remodèlent constamment la démographie, la société et les vies des personnes qui subissent cette guerre, apparemment sans fin.
 Gaza : Population hors d’état, une exposition collective proposée par Médecins Sans Frontière. Des photographies offrant différents regards sur les conséquences et les séquelles de la « Grande marche du retour », ce mouvement de protestation qui rythme la vie des Gazouis depuis plus d’un an et est violemment réprimée par l’armée israélienne.
 Afghanistan : le terrain de guerre du monde. Une exposition vaste et complète sur les conflits qui se sont succédés en Afghanistan depuis 1978. Différentes sources journalistiques (photographies, articles de journaux, vidéos) pour aborder la complexité de l’histoire de ce pays, avec le souci de témoigner des souffrances, des cruautés, des bouleversements endurés par une population souvent prise au piège d’enjeux qui la dépassent.
 Miroir sur le monde, photographies d’Alfred Yaghobzadeh. Quarante ans de photographies pour témoigner des conflits sur le globe en Iran, en Afghanistan, au Pakistan, en Israël, en Allemagne, en Tchétchénie. Photojournaliste reconnu, ses images puissantes, s’étalent dans Stern, Paris Match, Figaro Magazine, Time, Geo, Newsweek, Elle, Life, El Pais… et sur les murs de la ville de Bayeux.

Une journée de visite très enrichissante et forte en émotions. Voici quelques réactions d’élèves de la classe :

« J’ai beaucoup aimé cette sortie car elle m’a permis de découvrir des lieux de Bayeux que je n’aurais sans doute jamais vu dans un autre cadre que celui de l’exposition. Les expositions étaient vraiment très variées et j’ai beaucoup aimé la qualité des photos et tous les points de vue qui étaient abordés, que ce soit le point de vue des civils, des enfants trop jeunes pour perdre leur innocence mais malgré tout mêlés à la guerre ou bien le regard porté sur la femme et sur l’éducation comme par exemple la jeune femme brûlée à l’acide au niveau du torse et de la poitrine. »
Marianne G.

« J’ai trouvé la sortie à Bayeux enrichissante et percutante. Les photos, au-delà de l’aspect artistique, font prendre conscience de ce que les civils vivent au quotidien, près des zones de conflits. Les explications explicatives étaient intéressantes et très claires pour comprendre les politiques complexes des pays en guerre. »
Nina K.